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1494 - 1532 : Martin ARMUET
A partir de 1500 on voit souvent apparaître le nom de Martin Armuet. Il est Gentilhomme de la Chambre du Roi jusqu'à sa mort. On le dit gentilhomme servant le dauphin fils du roi François 1er. A la bibliothèque Nationale est conservée une quittance de ses gages de gentilshomme, devant Pavie en 1524.  Il figure dans beaucoup de rôles de paiement de gages jusqu'en 1531. Il est seigneur de Bonrepos, de la Garcie (Jarrie ?), Bresson et Echirolles. Il avait des biens à La Mure, à Herbeys et à Saint-Martin d'Hères. En 1524 il passe des reconnaissances pour certains de ses biens à Grenoble.

Martin Armuet, dans ses gages, est qualifié de Martin de Bonrepos dit Armuet, ce qui montre que la seigneurie prenait souvent la place du nom de famille. Il fut marié deux fois, à Marguerite Coct en premier, fille de Guigues (ou Hugues, ce qui est pareil) et de Marguerite de Montfort et sans doute une cousine, puis en deuxièmes noces avec Antoinette de Feugières, dont on sait peu de choses, si ce n'est que Martin fit son testament en 1530 dans le prieuré du Val de Saint-Georges de Commiers dont le prieur était son beau-frère Guigues (ou Guy) de Feugières, famille privilégiée dans son testament. 
 
En 1522 Martin avait acheté du roi la juridiction haute et basse sur la mistralie de Jarrie, le royaume ayant besoin d'argent. Cette juridiction fut revendue au roi par sa veuve en 1534. La mistralie de Jarrie fut probablement depuis, de l'apanage des seigneurs d'Avalon et de leurs successeurs à la tour des Avalons à Basse-Jarrie.
 
Il avait en 1522 doté les chapelles de Bon Repos de revenus levés sur des terres à Bresson.  Dans cet acte de " fondation " des chapelles, on apprend qu'il a érigé la chapelle qui est dans l'église Saint-Etienne de Haute-Jarrie et que ses prédécesseurs avaient érigé la chapelle du château. Ce texte confirme l'interprétation faite par Annick Ménard-Clavier de la fresque des donateurs du mur sud de la chapelle, modifiant l'analyse que les auteurs du début du 20° siècle avaient envisagée, en faisant erreur sur des personnages et sur la date des peintures, qu'on peut situer entre 1480 et 1485.
 
Martin est mort en 1531, après avoir apporté, dans son "manoir de Bonrepos ", un codicille à son testament.  Sans enfant connu, il lègue ses biens à son frère Jean, héritier universel, à sa femme et à sa nièce sans doute : Madeleine Lattier, fille de Georges et d'Isabelle (Isabeau Armuet) de Bonrepos, à condition qu'elle épouse un membre de la famille de Claude de Feugières, baron Ycouii, ou d'Aimar Gastes qui est marié à Catherine de Feugières.